Emmanuel Centeno
Kofi Edee
Gérard Granet
Rémi PollèsPost-doctorants :
Émilien Mallet
Étudiants :
Caroline Lemaître
Rabih Ajib
Le projet PGP est un projet Jeune Chercheur de l'ANR, démarré en septembre 2013 pour 4 ans.
Quand la lumière se propage dans un interstice nanométrique entre deux métaux, elle le fait en formant un mode particulier de propagation qu'on appelle un gap-plasmon. C'est un mode qui possède une longueur d'onde très courte. La lumière a ainsi l'illusion de se propager dans un milieu d'indice très élevé. Cela permet d'expliquer par exemple qu'un nanocube posé sur une surface métallique couverte d'un film nanométrique arrive à concentrer la lumière sous lui et à l'absorber. La lumière se glisse sous le cube sous forme de gap-plasmon et le cube résonne, ce qui conduit à une très grande concentration des champs. La longueur d'onde du gap-plasmon est d'autre part capable de devenir assez petite pour qu'un autre effet entre en scène : la non-localité, ou dispersion spatiale. Les électrons interagissent à l'intérieur du métal, en empêchant de gap-plasmon de ralentir autant que ce que prévoit la théorie usuelle. Autrement dit : dès qu'un gap-plasmon est excité dans une structure, celle-ci devient sensible aux effets non-locaux. Le projet PGP se propose d'explorer ces deux aspects, intimement liés.
Légende : A gauche, la constante de propagation du gap-plasmon (plus elle est élevée plus le mode est lent) avec la théorie classique (en bleu) et en tenant compte de l'interaction entre électrons (en vert). Au centre, les résonances de cavité qu'on peut trouver sous un patch posé au dessus d'un film métallique. A droite, des nanocubes se comportent comme des résonateurs, absorbant très efficacement la lumière.
Au cours du projet, divers codes doivent être publiés sur cette page. Notamment ceux basés sur Moosh.
Premiers résultats !
Sans oublier les publications sur lesquelles le projet se base :